La gendarmerie Française utilise la Blockchain Tezos

21 Nov 2019 | Actualités | 0 commentaires

Depuis septembre 2019, la division cybercriminalité de la gendarmerie française valide et enregistre les frais judiciaires sur la Blockchain de Tezos. Il s’agit potentiellement de l’un des premiers exemples d’une entité gouvernementale à utiliser un Smart Contract à des fins opérationnelles.

Première institution militaire française à utiliser la blockchain

C’est la première mondiale et même si elle est annoncée par le Service d’Information et de Relations Publiques des Forces Armées françaises, son ampleur n’est potentiellement rien de moins qu’européenne.

En effet, depuis septembre 2019, le Centre de lutte contre la criminalité numérique (C3N) de la Gendarmerie nationale valide certaines dépenses effectuées dans le cadre légal et en assure le suivi sur une blockchain. Le cas d’utilisation en question concerne les subventions accordées par Europol à cette unité de cybercriminalité.

Réduire les frais tout en préservant la confidentialité

L’utilisation d’une blockchain pour enregistrer ces dépenses réduit les frais, tout en garantissant la traçabilité des fonds et leur audit simplifié. De plus, le contrat intelligent déployé ne permettra l’accès qu’à des personnes spécifiées, maintenant ainsi la sécurité.

C’est essentiel, car cela permet à la division de justifier une dépense sans révéler les activités opérationnelles, ce qui risque de compromettre les enquêtes en cours.

Nomadic Labs affirme qu’il s’agit du tout premier smart contract développé par une autorité publique et utilisé à des fins opérationnelles.

Pourquoi la blockchain de Tezos a-t-elle été utilisée ?

Sajida Zouarhi confirme qu’il s’agit là de considérations techniques et non d’un patriotisme zélé de la part de la Gendarmerie nationale. Si Ethereum était en effet en deuxième position sur la liste des candidats potentiels, Solidity n’a pas été jugé suffisamment robuste pour une telle utilisation, ce qui présente une exigence de sécurité élevée.

D’autre part, les smart contracts de Tezos, une blockchain dite de “troisième génération”, sont codés en Michelson, un langage de programmation très typé qui peut facilement se prêter au jeu d’une vérification formalisée. Michelson est également implémentée dans Ocaml, un langage open-source créé en 1996 par une équipe de chercheurs français. En informatique, l’épreuve du temps est une garantie de fiabilité.

 

Encore un exemple d’adoption de la technologie blockchain et des crypto-monnaies, c’est une technologie d’avenir, qu’en pensez-vous ?

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